***LE BLOG DE SANDRA*** Créations

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Du berceau à la tombe, l’amour nous est indispensable( tiré d'un article de la revue Réveillez-vous)

Du berceau à la tombe, l'amour nous est indispensable


L'amour: voilà ce dont nous avons le plus besoin. Privés d'amour, les nourrissons meurent, les personnes âgées dépérissent et les malades voient leur état empirer. L'amour sert de thème à de nombreux livres. En quête d'amour, des gens se réunissent pour échanger caresses et étreintes. Le cinéma et le théâtre donnent une image déformée et souillée de l'amour. Pour certains, avoir des rapports sexuels c'est "faire l'amour", ce qui révèle à quel point ils se font une idée fausse de l'amour. Notre monde corrompu et violent juge irréaliste le seul genre d'amour qui pourrait le sauver. Et pourtant, c'est de cet amour-là que nous avons le plus besoin.


LORS d'un colloque sur les relations humaines, un orateur a relaté le cas de bébés orphelins qui étaient placés dans une salle de clinique. Dans une longue rangée de lits, les nourrissons tombaient malades, et certains finissaient même par mourir. Mais il en allait autrement pour celui du dernier lit. Il se portait bien. Le médecin n'en revenait pas. Tous ces enfants étaient nourris, baignés, gardés au chaud; ils recevaient tous les mêmes soins. Pourtant, seul le bébé installé dans le dernier lit de la rangée était en bonne santé. À mesure que les mois passaient et que d'autres enfants étaient admis à l'hôpital, le même scénario se reproduisait: seul le bébé du dernier lit se portait bien.


Finalement, un soir le médecin a résolu de se cacher dans la salle, dans l'espoir de découvrir la clé de ce mystère. À minuit, une femme de ménage est entrée et s'est accroupie pour récurer le sol d'un bout à l'autre de la pièce. Une fois son travail terminé, elle s'est redressée, s'est étirée et s'est frotté les reins. Puis elle s'est dirigée vers le dernier lit. Elle a pris le bébé et a marché un peu dans la salle avec lui tout en le câlinant, en lui parlant et en le berçant dans ses bras. Puis elle l'a recouché et a quitté la salle. Le médecin a de nouveau observé ce qui s'est passé la nuit suivante, et la nuit d'après: à chaque fois la même scène se reproduisait. C'était toujours le bébé du dernier lit que cette femme prenait dans ses bras et câlinait, tout en lui parlant et en lui témoignant de l'affection. Et lorsqu'un nouveau groupe de bébés était amené, c'était toujours le bébé du dernier lit qui s'épanouissait, tandis que les autres tombaient malades et que certains mouraient.


La revue Psychology Today expliquait que "pendant la période de formation du cerveau, certaines privations sensorielles, quand la mère ne câline pas et ne berce pas suffisamment son enfant, peuvent entraîner une perturbation ou un ralentissement du développement des ensembles de neurones qui commandent les sentiments". Le bébé apprend l'amour d'une mère qui lui manifeste de l'amour. Dans les quelques minutes qui suivent la naissance, un lien se crée entre la mère et son enfant. Par la suite, les manifestations d'affection le resserrent, comme cela est expliqué à la page 99 du livre Comment s'assurer une vie de famille heureuse:


"Quand elle se penche au-dessus du lit de son bébé, qu'elle pose sa main sur la poitrine de l'enfant et le berce doucement, tout en approchant son visage du sien et en lui murmurant quelques mots tendres, le bébé, évidemment, ne comprend pas ses paroles (qui d'ailleurs n'ont pas forcément un sens), mais il gigote et gazouille de plaisir, car la main de sa mère et le ton de sa voix signifient pour lui qu'elle l'aime. Il se sent rassuré et en sécurité. Les bébés et les petits enfants aiment qu'on leur témoigne de l'amour, et cela les incite à faire de même. Lorsqu'ils passent leurs petits bras autour du cou de la maman et lui donnent de gros baisers, ils sont heureux de la façon chaleureuse dont elle réagit à leurs marques d'affection. Ils commencent alors à apprendre une grande leçon, à savoir qu'il y a tout autant de bonheur à donner de l'amour qu'à en recevoir et qu'en semant de l'amour on en récolte en retour. — Actes 20:35; Luc 6:38."


Au cours des années, de nombreuses études ont démontré que les bébés ont besoin d'amour. La revue Scientific American a publié ce rapport: "René Spitz et sa collègue Katherine Wolf, de l'Institut de psychanalyse de New York, ont étudié 91 cas d'enfants trouvés dans l'est des États-Unis et au Canada. Ils ont constaté que ces bébés présentaient tous des signes d'anxiété et de tristesse. Leur développement physique était retardé et ils ne prenaient pas normalement du poids, quand ils n'en perdaient pas. Ils traversaient en alternance des périodes d'insomnie prolongée et de léthargie. René Spitz et Katherine Wolf ont rapporté que sur les 91 enfants 34 étaient morts 'malgré une bonne alimentation et des soins médicaux vigilants'.


Un psychiatre de Floride a déclaré: "L'enfant qui n'est pas suffisamment câliné ou serré dans les bras risque de se replier sur lui-même, de s'isoler ou de se tenir à l'écart. (...) Le contact physique entre les parents et l'enfant est si essentiel dans l'éducation de ce dernier que l'on connaît des cas où des enfants sont morts à moins d'un an faute d'être bercés ou câlinés."


Au sujet des découvertes de James Prescott, de l'Institut américain de la santé, voici ce que disait un rapport: "Dès la naissance, de nombreux Américains sont privés de quelque chose qui pourrait les empêcher de devenir des criminels, des malades mentaux ou des adultes agressifs. Il s'agit des contacts et des marques d'affection physiques — une sorte de 'plaisir sensoriel' dont les humains ont autant besoin que de nourriture." La revue Psychology Today abonde dans ce sens. Parlant du besoin qu'ont les nourrissons d'être caressés et bercés, elle disait: "Puisque la même influence s'exerce sur les centres cérébraux associés à la violence, (...) l'enfant privé de contacts donnera un adulte qui aura de la peine à maîtriser ses pulsions violentes."


Le Journal de la vie quotidienne (angl.) a fait un jour ce commentaire: "Dans leur lutte acharnée contre les maladies mentales, les psychiatres sont finalement arrivés à la conclusion que le problème majeur des malades mentaux est le manque d'amour. Après avoir débattu pour ou contre l'alimentation à heures fixes, pour ou contre la fessée, les psychologues pour enfants se sont aperçus que, tant que l'enfant est aimé, ce ne sont pas là des questions importantes. L'amour est pour les sociologues la réponse à la délinquance, pour les criminologues la réponse au crime, et pour les politicologues la réponse à la guerre




14/11/2005
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